Martigues - Elbe

  

 

COUC0UNET - 2011 - Elbe Estivale - 01 
 
Presque partis, aout 2011 
velauxLa maison est enfin en mode passif, nous pouvons la boucler, ce geste que nous n'en finissons plus d'attendre. Comme d'hab, nous devons nous frotter à l'inévitable alerte d'intrusionn alarme, à l'ultime tour de clé. C'est un rituel, à chacun de nos départs, au point que j'intègre de manière systématique ce petit quart d'heure de faux départ. 0n rouvre, on observe les codes couleurs, Laurent tripote les capteurs... il secoue un volet ou l'autre... 
Je ne comprendrai jamais pourquoi ça remarche. J'ai quelquefois le sentiment qu'il suffit que Laurent s'intéresse à une panne électronique pour que l'engin intimidé se ressaisisse. Il vaut donc mieux que je ne m'en mêle pas. Je laisse faire celui qui a le don pour et stoïque je rêve sur mon caillou dehors. ils sont si coutumiers ces faux-départs, que sur ce bord du portail, je laisserai probablement l'empreinte de mes fesses.  
Puis vient enfin le vrai  départ.
Notre ami Claude toujours fidèle et disponible, incontournable complice de nos embarquements sur Lune de Miel (LDM) nous pilote jusqu'à Martigues avec la voiture de Charles et l'incroyable fatras qui manque encore à bord. Genre la louche pour la soupe, râpe pour les carottes, gâteau que j'ai fait avec des restes de fruits et les trois cagettes de fruits et légumes frais de madame Couette... 
Oh zut, j'ai oublié ma pince à épiler, et ma crème de jour. Comment donc, personne ne veut faire demi-tour ? ... Ouf, j'ai pensé à l'épilateur électrique... J'aurai les élégances que je peux... 
 
Donc c'est une nouveauté, nous partons cette année en équipage avec Claire et Charles. Ils sont accros d'expériences  navigation, mais surtout ils sont amis d'Annette et CLaude, et même si nous ne les connaissons quasiment pas, nous sommes confiants et heureux de les accueillir à bord. 
D'emblée nous les aimons bien parce qu'ils sont joyeux, attentifs l'un à l'autre, respectueux de leur environnement ; ça nous saute vraiment aux yeux et c'est important pour Laurent et moi. Notre navire est précieux, nous aimons le traiter avec délicatesse. 
Claire et Charles sont à bord depuis jeudi, cela leur a permis de se mettre en place tranquillement et de compléter un peu l'avitaillement, surtout au niveau du frais. 
A notre arrivée le bateau sent bon. Il est tout nickel propre et prêt à partir. Nous planifions notre départ pour samedi, pont à 7h30, cap vers le Sud Est. Soirée tranquille à quai, on papote gentiment. Claire et Charles récupèrent leurs gilets de sauvetage et leurs harnais. Moment intéressant que nous n'avions jamais pris... Mais comment ça s'enfile ces fistrouilles, brassière ou culotte ? Charles s'entortille dedans en suivant les conseils judicieux de Claire.
Nous ne sommes pas certains que ce soit la bonne métode, mais cette petite culotte façon string lui va comme un gant. harnais
Imaginons ça sur un vêtement de quart, décidément il me plait bienharnais 2 l'ami Charles. 
 
 
 
Ludovic et Christine (Philia) voisins de quai décident de partir en même temps que nous pour quelques jours vers le Var. Nous ferons une partie de route ensemble. Pourquoi pas ? 
Nous voilà prêts, armés, avitaillés, une petite page de lecture avant d'éteindre la lumière. Même pas ! La lumière s'éteint toute seule. Nous sommes toujours à quai et une grave décision se discute dans notre cabine.  
- Quelle est la nature de votre détresse ?
- Nos batteries servitude en mort subite !
Donc impossible d'envisager une traversée de nuit... N'oublions pas que l'idée c'est d'atterrir à Elbe... Et zut. Remise en question proposée au réveil. 
Au saut du lit, le moral est en  berne. On se dit que finalement, on n'ira peut-être pas à travers la Méditerranée. 
Dimanche nous ne trouverons pas de magasin ouvert pour ça, et si nous attendons lundi, un méchant coup de vent va nous bloquer pour plusieurs jours ; Ludo, notre homme ressources de ce dur moment, nous conseille de partir et de racheter des batteries quelque part sur notre route. 
Hop là, on dégage...et on verra. Mais le doute s'est installé à bord, pas de frigo (plein à ras bord de frais, pas de lumière pour la nuit, manquerait plus que la batterie moteur nous lâche aussi) 
Nous avançons petitement, sans vent, au moteur avec l'aide plus symbolique qu'autre chose de la grand voile. La Côte Bleue et la baie de Marseille sont noyées dans la brume. 
A bord, nous continuons de faire connaissance. Le moral revient. Apéro, joyeux, horaire instauré 11h50 - 18h50, Charles assume à fond.
Une petite visite des calanques de Cassis s'impose. La calanque d'En vau est inabordable et bien trop touristique. Dans la calanque de Port Miou des  bouées ont été posées et la plupart sont libres. ça c'est un sympathique changement. Mais les navettes incessantes encombrent quand même furieusement les mouillages. 
A 16h nous nous installons dans le port de La Ciotat. Nous y trouverons les batteries de rechange et nous y attendrons que passe le coup de vent de N/W annoncé violent jusqu'à mardi. 
batterie

 

 

 

Mercredi 10 aout 2011 
8H00 Sortie de La Ciotat, direction Porquerolles. On joue avec les résidus de houle et le pas de vent jusqu'au travers des Embiez. Et puis moteur. C'est d'un monotone... 
Au large de Toulon, on renvoie la voilure. La houle d'environ 50 cm nous balance, Charles et Laurent que l'inaction fatigue décident de tangonner le génois. 
Claire est au piano et moi je glande. Décidément, ils sont au top nos équipiers... 
A peine une petite heure de voile et puis moteur. Nous arrivons sur la plage Notre Dame de Porquerolles à 15h, de quoi s'offrir une sympathique soirée de mouillage. 
Lorsque Laurent prend le temps de ranger un peu la GV, il  s'aperçoit qu'un rivet du vit de mulet s'est barré... Tiens, ça me rappelle quelque chose, s'agirait-il encore d'un  "vis de mulet"... 
La caisse à outils qui se la coulait douce depuis quelques jours au fond de la cambuse apparaît dans le carré. Elle s'y vautre un bien long moment car Charles et Laurent décident de déboiter la bôme pour faciliter l'accès au six rivets de fixation, profitons-en pour tous les remplacer, des rivets tout neufs, ça va guérir le mulet de tous ces vices. vit de mulet
Claire et moi perplexes, nous commentons le mieux qu'on peut c'est à dire fort bêtement la plupart du temps, mais on rigole histoire d'encourager nos deux mécanos. 
Ils finissent, juste pour l'arrivée de Ludo et Christine à l'apéro. Charles a envie de tenter la chaise de mat, et nous propose une petite révision de la drisse de grand-voile. En voilà une bonne idée. La chaise de mat, qui se la coulait douce dans le coffre à boxon, reprend du service. Charles tenté par les cimes, s'attelle à la chaise... Fichtre au niveau deux des barres de flèches
ça secoue dur, vite redescendez-moi. chaise
Ce sera donc Ludo volontaire acrobate, es spécialiste en coupe de drisse qui s'y colle. Ludo rigole, il pense que nous ferions mieux de continuer à l'accompagner sur la côte varoise.... 
Jeudi matin un petit tour pédestre, vers la Plage d'Argent, resto sympathique sur la place du village, mais Porquerolles et son agitation nous minent. Nous décidons de faire un saut de puce jusqu'à Bagaud et attendre vendredi le vent annoncé très favorable (SW 4 à 6) pour la traversée. (un petit hic, que nous négligeons, la mer est annoncée forte au nord de la corse) 

vendredi 12 aout 2011 traverséé

7h30 l'équipage est opérationnel pour attaquer la traversée continent-Corse. Car notre intention est de faire une pause au cap Corse avant de repartir pour Elbe.  Mais  faudra se coltiner environ 140 milles de pleine mer... La météo est idéale. 

Elle se confirme en idéale croisière dès la sortie des calanques de Port Cros. Laurent installe les voiles en ciseaux pendant que Charles envoie notre première ligne de pêche. Allure régulière à 5nds avec une petite houle d'environ 0,50m qui nous berce gentiment ; la mer est régulière un peu sombre parfois, mais l'allure est fort sympathique et nous nous réjouissons de cette fenêtre météo. L'ambiance à bord est fort agréable et nous sommes tous confiants. Une petite panne de vent, nous en profitons pour jouer à 'Pyramide'. L'intérêt de ce jeu, c'est que nous devons trouver ensemble un mode de communication orale pour résoudre des énigmes. Je trouve utile de jouer à ça avec des presques inconnus et puis c'est vraiment ludique. On joue, on rigole, on communique. Le vent en profite pour revenir. L'allure reprend plein vent arrière. Nous alternerons les allures avec tangon, sans tangon, toutes manoeuvres qui ravissent nos équipiers que leurs expériences de navigation titillent et qui ont envie de bouger... et de faire bouger... 

Claire fort impressionnante pète la forme. Elle a un secret :  de longues périodes passives, lovée dans les quelques coussins qui ne la quitteront plus, elle va d'un point à l'autre du voilier et teste tous les accueils possibles de siestes réparatrices. Elle devient experte en la matière.

sieste 1

 claire 2

En fin d'après-midi, nous passerons au grand largue, la meilleure des allures et nous serons rattrapés par un banc de dauphins qui nous ignorent superbement en frôlant notre coque. Claire et Charles sont à la fois déçus par la vitesse de leur passage mais enthousiastes aussi d'avoir croisé ces sympathiques et élégants mammifères. 

Nous avons déjà établi des rites désormais incontournables qui nous lient. Celui de l'apéro un peu avant 19h nous permet de planifier la nuit... 

 apéro eauPrépa apéro ?  Ben oui, apéro pastis bien entendu !

 

Qui quart quant ? Pas de règle précise, on fait comme vous voulez. J'en profite pour rappeler que je n'aime pas le crépuscule et que le coucher de soleil me stresse... J'en profite pour rappeler que j'adore être seule au moment fort de la nuit et revenir au lever du jour... Pas d'souci dira Claire !  Finalement on ne fera pas du tout comme ça. On fait des quarts d'impro... C'est intéressant aussi. Claire et moi nous prenons le premier quart. 22h, la nuit est tombée. Claire est à la barre, sympathique allure de largue. Loin sur l'horizon une belle étoile isolée monte dans le ciel. L'étoile grossit, se rapproche. Il s'agit vraisemblablement d'un feu de mat. Charles dort à l'avant, Laurent somnole dans le carré. Nous observons indécises le rapprochement du feu de mat. Et puis ça ne fait plus aucun doute, il nous fonce droit dessus. Notre vitesse dépasse 6 nds, ajoutés aux siens, nous aurons vite fait de nous croiser... Il ne manifeste aucune intention de modifier son cap. Encore un qui s'est endormi au volant... Je ne me pose pas longtemps de question de priorité, m'est égal quel vent nous porte. Simplement je propose à Claire de nous écarter de sa route... Et surtout pas lui couper, sa route ! Mon point de vue c'est que nous n'avons aucune idée des intentions de ce voileux et s'il n'en n'a pas, vaut mieux pas anticiper là-dessus. Il est aussi manoeuvrant que nous, qu'il fasse ce qu'il veut, nous on s'éloigne ostensiblement. Qu'au moins il connaisse notre intention et ne fasse pas de manoeuvre malheureuse au cas où il se réveillerait en sursaut... et se poserait d'inutiles et tardives questions de priorités... Elle est d'accord enfin pas trop mais pas le temps de tergiverser. Elle  s'écarte sur babord.

Ce voilier prédateur passe assez près sur tribord pour que je vois une silhouette recroquevillée à l'arrière du cockpit, parfaitement pelotonnée dans ses polaires sombres. L'envie me démange de lui corner fort aux oreilles, Laurent qui  jaillit de sa couchette s'oppose. 

- Arrête, tu vas réveiller Charles !

- Dommage ! 

Dors toujours tu ne nous auras pas, espèce d'irresponsable prédateur ! On aurait pu le caresser de près celui-là. Quand on pense à la place qu'il y a tout autour, on se demande quand même quelle sorte de malchance nous  précipite ainsi l'un sur l'autre. Heureusement que deux anges gardiennes veillaient avec grande constance.

A part ça c'est le ballet régulier des navettes îles-continent qui arrivent de loin et ne posent aucun problème de route. Même pas un filet dérivant en vue. La lune quasi pleine nous accompagne de son sourire éclatant ... Au moment où je relaie Laurent dans la couchette nav, notre allure s'accélère, on fonce à plus 7nds. Laurent décide de prendre un ris... Claire stoïque continue la veille. Elle a pris pas mal d'avance sommeil dans la journée, ça lui réussit super bien. 

Ensuite Charles cède sa place à Claire qui finira gentiment la nuit dans sa cabine avant. Lorsque je sors du carré vers minuit, le vent nous pousse grave et la mer se forme. Laurent décide de prendre un deuxième ris. Un peu contraint par mon angoisse, il se harnache, une petite brassière tout en ficelle, qui le maintient joliment.... et qui le fait rigoler ; 

- Franchement, c'est une vue de l'esprit ce truc, c'est bien pour te faire plaisir. 

L'idée qu'il a envie de me faire plaisir me va tout à fait. Au boulot. Je reste au piano pour jouer de la corde... Charles au trente-sixième dessous affalé à l'arrière vomit de bon coeur... 

Le deuxième ris adoucit notre allure. Pfuit, on a bien fait. Les creux se forment. Des gueules noires festonnées de blanc s'ouvrent tout autour de nous, des cavernes de 2 à 3 mètres de profondeur qui nous fondent dessus pour nous avaler tout cru. La lune donne à cette mer forte des allures terrifiantes. En même temps c'est magnifique mais je n'en mène pas large. Nous sommes copieusement secoués, et le pilote automatique tient magistralement la route. Je passe de longues heures debout devant la barre à roue, le coeur au bord des lèvres à fixer l'horizon et l'écume qui nous éclabousse. Faut surtout pas que je me baisse, faut surtout pas que je baisse la tête... Oh là, là, je suis mal, mal, mal... Charles admire le paysage entre deux accès de vomi... et trouve le moyen de rester souriant. Quel homme étrange. 

Laurent a la bonne idée de prendre la barre, histoire de surfer sur la houle et négocier les crêtes en douceur... Nous nous apaisons tous... Mais c'est bien dur tout ça. Je me recouche à deux heures du matin. Je laisse Charles un peu plus lucide avec Laurent mais dormir, faut pas y compter. Quel bordel dans ce bateau. Les gamelles valsent dans la cambuse et les couvercles claquent pour rappeler leurs casseroles en vadrouille; Les bouteilles du bar font la danse du ventre et se choquent et s'entrechoquent, Qui a enlevé les bouteilles d'eau qui font tampon. Tant pis, je ne suis plus en état de remettre les choses à leur place. Ne me faites pas me lever, je vous vomirais dessus. 

Je me relève à 5 heures du matin, noir c'est noir...

La lune presque pleine  aggrave  cette noirceur au delà de son faisceau qui m'éblouit. Où sont passées les  joyeuses clartés, les  splendeurs de la voie lactée.... Vite par pitié dieux de la mer et du ciel, envoyez moi une étoile filante.... que je me sente soutenue. Comme toujours le ciel reste sourd comme un pot de chambre plein de cambouis. Complètement déprimée je me cramponne à la barre pour pas paniquer.  Charles n'est guère plus vaillant. Y'a que les coups de pioche des vagues et le bordel du carré pour assurer l'animation. Ambiance morbide. Nous ne croisons pas âme qui vive dans ce monde torturé.

Je guette le jour qui se lève petitement, laborieusement dans des couleurs bleuâtres peu réjouissantes, c'est bien long tout ça.nuit

6h du matin, Charles réveille Claire... Elle nous scie sur ce coup-là. On est tous vasouillards, vomitifs et plaintifs, et Claire, 

 - Oh moi ça va, j'ai eu un peu du mal à m'endormir, y'avait du bruit quand même, mais j'ai finalement bien dormi une fois habituée au bazar local. Avec mes boules quiès, pas de problèmes ambiants.

Elle pète la forme. Nous revoilà toutes les deux à faire un demi de nos deux quarts. L'aube dévoile l'ombre de la Corse. A l'Est un train de nuages se forme sur l'horizon. des wagonnets gris qui s'alignent et qu'on voit monter lentement vers le ciel encore gris. La mer bastonne toujours les flancs de LDM, j'en ai vraiment marre. Le soleil se lève d'un coup, monstrueusee pomme d'amour écarlate.

Des filets de nuages lui passent devant, le découpent en tranches, comme un énorme cheese burger... On lui croquerait dedans... J'en oublie mes nausées. 

- Dis Claire t'as pas l'impression que le calme revient.

Si, si, doucement mais sûrement, l'écume se dissout, les creux s'aplatissent, et le vent demeure. On avance vraiment bien désormais, la bonne ambiance revient. 

A 7h nous passons la cap Corse et le phare de Giraglia... Nous voici plein nord. De l'autre côté de la mer dévastée.  Nous sommes enfin tout à fait à l'abri. L'équipage est au complet, plus ou moins alerte... Et la mer devient sympathique. 

- Si on va à Elbe, environ 40 milles on y sera vers 16h, qu'en dites-vous ? 

Nous sommes une équipe fort courageuse, vote collectif adopté pour Elbe. Pas de pause en Corse. Super, on est au moteur et la mer est  bleue, calme, belle, normale quoi... Profitons donc, nous sommes là pour ça, tous les quatre.

Nous nous laissons porter au delà de l'île de Capria au lointain, masse grise qui nous ravit. Nous réparons à tour de rôle notre manque de sommeil dans les cabines redevenues accessibles. Claire repart à l'assaut d'une zone extérieure non exploitée pour dormir à fond. 

Elle hésite un peu, fait un nid de ses coussins sous les voiles, pousse son chapeau sur son nez, et zou, c'est parti pour un tour de rêves... Peut-être qu'elle dort, peut-être qu'elle somnole, peut-être qu'elle s'imprègne de sensations en corps à corps avec le pont.... Elle réapparaît toujours souriante et détendue.  Elle me fascine.jouyeuse

Ainsi passent une petite huitaine d'heures. 

Un peu plus de 16 heures.  Nous voici au Nord d'Elbe, une petite baie qui s'appelle Viticcio, Une calanque qui a séduit Charles et Laurent sur la carte.

Sympathique mouillage de mer Thyrénéenne, LDM planté profond dans  ton joli sable, te souhaite joyeux bonjour...

 

NB : PARADOXE DU PLAISANCIER ELBOIS :

"avoir le coeur au bord des lèvres et l'estomac dans les talons "   

BILAN DE  TRAVERSÉE 

départ  : 12 aout 2011, 7h30  - Port Cros (mouillage Bagaud) 

arrivée : 13 aout 2011, 16h15 - Elbe - Vitticio (cap Enfola)

Distance parcourue :  176 mille en moins de 29  heures (dites moi si je me trompe), ça ferait une vitesse moyenne de 6 nds, un record pour LDM, dont  11 h de moteur... 

 

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